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Eric Duyckaerts

 
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ARTEXT : La Biennale di Venezia
52 Esposizione Internazionale d'Arte
GIARDINI   Padiglione Belgio

 

" PALAIS DES GLACES ET DE LA DECOUVERTE "
ERIC DUYCKAERTS

 

L.'opera di Eric Duyckaerts creata espressamente per il Padiglione della Biennale si inscrive nella sua riflessione, sulla natura labirintica del sapere, rinnovando al contempo un approccio perfomativo e plastico.

Il Palais des Glaces et de la Decouverte prolungherà, in effetti la sua riflessione sull'essenza labirintica del sapere, amplificata grazie alla natura della città di Venezia, dedalo per eccellenza. Duyckaerts immaginerà un dedalo composto da vetri e specchi agli angoli, che travolgerà l'intero Padiglione diventato un unico spazio. Il visitatore si imbatterà in diversi schermi che diffonderanno le performance realizzate nell'anno precedente alla Biennale, in Francia, negli Stati Uniti ed in Belgio, che si basano sulla sua figura di intellettuale - impostore. Si tratta di una doppia impostura, da un lato quella dell'intellettuale scimmiottato dall'artista, dall'altro quella dell'artista stesso, la cui posizione si articola inestricabilmente con quella dell'impostura.
Durante il vernissage, Eric Duyckaerts si è esibito all'entrata del Padiglione, come un giocoliere chic, in un abito firmato Eley Kishimoto, improvvisando nuove conferenze, ritrasmesse successivamente nell'installazione, divenuta cassa di risonanza per un racconto nel racconto e una riflessione nel doppio senso del termine, riflesso e pensiero riflessivo, di una conferenza ripetuta all'infinito.

-Certes le thème du labyrinthe rampait dans l'esprit de Duyckaerts. Il y avait eu sa passion pour les noeuds borroméens chez Lacan qui risquait une savante comparaison entre la topologie des noeuds et la structure ou surface psychique... ­
(alors)
... Le Minotaure de Thésée-Duyckaerts serait plutôt le logos lui-même qu'il convient de maîtriser, de mettre à mort symboliquement, et, bien sûr, ce Minotaure se situe en chacun de nous, dans notre raison vacillante devant le projet d'embrasser la réalité.

L'ambition de totalité s'affiche également dans une temporalité élargie de l'oeuvre, dont les performances vidéos montrées dans le palais de glaces ont été réalisées au cours de l'année qui a précédé, tandis que Duyckaerts, en chair et en os, joue au bateleur chic devant son Pavillon pendant toute la durée du vernissage vénitien.

 

Le Pavillon apparaît comme une chambre d'échos, une mise en abyme, une reflection au double sens du terme, à la fois reflet et réflexion, du et dans le dédale de Duyckaerts. Il offre une errance dans ses performances, assortie d'éclats de rire. Comme le disait Pontus Hulten, que Duyckaerts avait fréquenté à l'Institut des Hautes Etudes, dans une déclaration paraphrasée par l'ancien élève (Curcubitacée sauvage) : « Pas de grande oeuvre sans une erreur, pas de grande oeuvre sans un rire (c'est presque la même chose) ».

Erreur, errer, sont des mots cousins, comme le révèle l'étymologie (Irre) et ne sont pas loin de la folie. Il en est in fine des labyrinthes comme de la logique. Ainsi que le disait Alphonse Allais auquel je cède volontiers cette conclusion, "la logique mène à tout à condition d'en sortir". [Venice n'est pas en Italie..]

 



Curatrice: Christine Macel

Artista : Eric Duyckaerts



sito web: http://www.fracdespaysdelaloire.com/duyckaerts.html

 

 

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